André Corthis

André Corthis
Très généreuse, Amélie Beaury-Saurel subviendra la majeure partie de sa vie aux besoins de sa mère et de sa soeur qu’elle accueillera ici. Sa soeur Yrmette épousa Jean Marie Husson, capitaine au long cours. De cette union naquirent 2 enfants Pierre et Andrée qui se faisait appeler en littérature André Corthis.

En effet à cette époque, parce qu’on ne les prenait pas au sérieux, plusieurs femmes décidèrent d’opter pour un subterfuge : prendre un pseudonyme masculin. C’est pour ces raisons qu’en littérature :

– Aurore Dupin devint George Sand,

– la comtesse d’Agoult prit celui de Daniel Stern

– Andrée Husson devint André Corthis.

André Corthis est une éminente femme de lettres qui écrivit une partie de son oeuvre dans le château Julian où elle effectua de fréquents séjours, auprès de sa tante qu’elle chérissait.

Très jeune (en 1906) elle obtient le prix Fémina pour un recueil de vers « Gemmes et moires ».

Puis elle s’oriente pour le roman et elle publie entre 1908 et 1951 une trentaine d’ouvrages qui se classent parmi les meilleures productions de cette époque.

En 1919 elle obtient le Grand Prix du roman de l’Académie française avec « Pour moi seule »

Durant l’entre deux guerres, elle participe au mouvement littéraire avec Mauriac, Duhamel et Colette.

Certains anciens Lapalutiens l’ont rencontrée dans le village, qu’elle aimait et où elle trouvait les conditions les plus favorables à la création littéraire.

Quelques uns de ses ouvrages sont consultables à la société de lecture de Lapalud. Ils ont été offerts par sa fille, Mme Camerlynck qui elle aussi a écrit des romans sous le pseudonyme « Gil Cortis »